La ville de Velia

Velia  à été  fondée par les Phocéennes d’Asie Mineure vers 535 avant J.C.

Ils venaient des cotes anatoliennes , de Phocée  qui commerçait activement  sur les routes maritimes de la mer Méditerranée . Assiégés  par les Perses , les Phocéennes embarquèrent  une nuit, les femmes, les enfants, des vivres etc. sur leurs vaisseaux et abandonnèrent leur ville, jurant de ne jamais plus revenir dans leur patrie  perdue pour ne pas devoir se soumettre aux perses.

La moitié de la population , pleine de nostalgie pour la terre natale , revint à Phocée tandis que les autres , continuèrent  leur voyage à la recherche  d’une nouvelle  patrie. Quelqu’un s’ arrêta à Massalia (Marseille) d’autres  débarquèrent à Alaria ( en Corse) où ils restaient 5 ans . Ils étaient  des commerçants entreprenants  et les étrusques et les carthaginois étaient préoccupés  par leur voisinage. Les ennemies affrontaient les Phocéens dans une bataille où ce derniers grâce à la rapidité de leurs vaisseaux et à leur habilité de marins battirent les ennemies en restant avec vingt navires seulement. Après cette bataille ils s’embarquèrent une autre fois vers Rhegion et après vers la terre des oenotriens  où ils fondèrent leur nouvelle patrie .Velia.

La vie de Velia fut dès sa fondation étroitement liée à la mer et aux trafics maritimes. Velia ne fut jamais occupée par les populations de 

l’intérieur , comme par exemple  les lucaniens ( qui au contraire avaient occupé Posidonie ), soit grâce à l’accès  difficile du lieu , à l’ efficacité du system défensive et soit à la prudente politique  et à la présence  de personnages importants comme Parménide ,Zénon,  Cicéron ,Bruto etc. . en 387 avant J.C. V. faisait partie de la lègue  italiote  qui luttait  contre le tyran de Syracuse Denys 1er . V. fournit des navires durant les 2 guerres puniques à Rome . En 88 avant J.C. devint municipe romaine ,  a conservée tradition et culture  grecque  même pendant la période romaine ., s y développa une école de médecine . cependant  après le tremblement de terre de 62 après J.C. et la création des nouvelles voies terrestres entre Rome e t L’Apulie  la ville commençait à décliner.

A l’époque byzantine , on ne savait plus rien de la ville grecque et romain  non plus .

La région était devenue marécageuse et malarique , fut abandonnée et seulement à partir du Moyen Age , la colline  ,où il y a  maintenant la tour angevines,  fut  habitée  de nouveau  avec le nom de  « Castellammare della

Bruca ». On savait de l’existence de V. mais on ne savait pas où elle était. Les premières études commencèrent en 1882 avec Lenormand , le premières fouilles avec Maiuri en 1927 et puis ( en citant seulement les plus importants ) M.Napoli, Krizinger , Greco .

La ville se divise en 3 zones:

1 l’ Acropole : perchée à

l’extrémité  du promontoire , entouré par la mer sur trois cotés, que domine aujourd’hui  le château de Sanseverino , fait partie d’un complexe sacre où il y avait entre autre  un temple dédié à la déesse Athéna .

2 le quartier septentrional : situé au nord, de

l’autre coté de la colline . A été peu fouillé ( là il y a porte marine nord).

3  le quartier méridional : le plus grand et le principal quartier de la ville.

Les principaux moments de la vie de la cité sont 4: 1er de la fondation  jusqu’au IVème

siècle avant J.C.

2nd  du début du IIIème siècle avant J.C. jusqu’au 62 après J.C.

3ème du 62 jusqu’au V ème

4ème du V ème jusqu’au IX ème Ces 4 périodes ont été

déterminés  par des événements importants . D’ abord par une forte alluvion au 300 avant J.C.

qui recouvrit presque toute la ville. Puis par un outre cataclysme vers le milieu du 1er siècle après J.C.

On y va….

Devant nous , nous trouvons un haut mur construit  en gros blocs, traité avec un léger bossage, qui repose sur un outre grand mur formé de blocs bien joints et lisses . Le mur inferieur  date du Vème siècle avant J.C. ; il s’agit d’un mole extérieur  construit en mer ( le mur a plus de 4 mètres de profondeur ). La tour qu’ont voit , datée  de la fin du VIème siècle avant J.C. devait être un phare.

On passe par l’ancien cimetière  romain  et on rentre de Porte Marine  sud : cette partie de la ville c’était l’ancien  port. Seulement après la première alluvion du IIIème siècle cette partie devint résidentiel  . En la traversant nous pouvons voir des hautes trottoirs et des très différents techniques de construction  à gauche et à droite:

Technique typique de Velia  – il s’agit de pierres disposés de profil et horizontalement , alternés avec des blocs de calcaire . Le mur  est posé sur une couche de terre meleé à des tessons..

La rue grecque – se caractérise de gros blocs calcaires placés de profil . Celle qui monte vers l’acropole de plus, à les blocs inclinées de façon  de permettre au promeneur de grimper , d’avoir une meilleure prise . Elle est bordée par des cuvettes destinées à recueillir  l’eau de pluie . Cette rue mesure 4,70 mètres  de largeur , elle est pavée de gros blocs et de traverses qui coupent la chaussée. Ils forment des grands cadres de différents dimensions . Les moellons Vélines – avec la marque delta-ETA et epsilon-delta-ETA de forme ou carrée ( palm ides) ou bien rectangulaire ( semilater). Sont faites en argile locale et caractérisés par la présence de deux marques imprimées l’une peut changer c’est la marque du fabricant , l’autre est formée par les lettres delta-ETA  ou delta-êta-mi qui indique le contrôle de l’état . On a trouvé beaucoup de fours  à Velia .

C’est évident que  les constructions ont été modifiées dans les années  en utilisant différents techniques et matérielles.

Sur le trottoir à droite il y à le Cryptoportique: il y à un couloir sur trois cotés , on monte à l’étage supérieur dans un jardin suspendu  où on à trouvé les vestiges d‘un four byzantin où l‘on brulait les marbres antiques pou obtenir la chaux . Il s’agit peut être  d’une palestre . Ici à été découvert un nombre considérable  de sculptures ( une série de  portraits impériaux  de la famille Julio-claudienne , une tête  féminine couronnée de tours , symbole de velia , deux statues acéphales et des sculptures représentant des médecins vélins.

En sortant du C. on va a gauche vers le puits

sacré:  est un bothros , un grand fossé artificial destiné à recueillir les dons votifs . Il à presque 8 mètres de profondeur et était remplis d’objets votifs comme monnaies , statuettes en terre cuit etc . il remonte au IIIème siècle ,était probablement dédié à Eros , puisque sur le rocher ont été trouvées les lettres epsilon et rho (ER-EP).

On suit la rue grecque qui monte et on trouve à gauche les thermes : datés de la première moitié du IInd siècle avant J.C. ils ont connu des réfections et ont été agrandis au IIIème siècle après J.C. ont été découvertes pendant les fouilles du 1972.

Ce sont ornées d’une mosaïque

représentant des dauphins et de chevaux marins.

On continue encore vers L’Agora : ce qui reste est daté à la période peu après l’alluvion du IIIème siècle avant J.C.

c’était un marché  ou un lieu de rencontre politique et social  ou encore mieux ( selon des derniers fouilles , un grand monument hydraulique dédié  ou Dieu Asclépios . Au dessus de l’Agora on à trouvé des outres thermes mais de la période hellénistique . En continuant vers la rue grecque , on s’arrête devant un spectacle : la porte archaïque et la porte Rose . La Porte Archaïque : remonte à la fin du IVème siècle avant J.C., fut construite lorsque les Phocéens se sont installes sur les pentes méridionales de la colline pour y fonder leur nouvelle patrie  en marquant la limite entre les deux quartiers. C’Était une porte, et nous pouvons le voir par la trace des battants ( fermer les gorges étroites avec des portes faisait  partie du system défensive  grec ) . Parménide , le philosophe grec , parlait de cette porte dans son travail «  le prélude à la Nature « .

Au dos de cette porte apparait la Porte Rose Larc en plein cintre) est le  plus grandiose monument civil grec que nous connaissons en Grande-Grèce . Remonte au IVème siècle avant J.C. à été

découvert  l’8 Mars  1964 par Mario Napoli . La pierre utilisée est le tuf , qui est très facile a couper . Dans le premier arc ( le plus ancien) on à onze blocs, le VIème est  la clef de voute . L’ arc de décharge  fut construit après . Cet œuvre était en réalité  un viaduc et jamais utilisée comme porte . ( sa  perfection : dans l ‘ espace de la porte s’inscrivent deux circonférences l’une au dessus de l’autre et tangentes entre elles , ayant pour diamètres  la longer de la porte. Nous prenons la route pour l’Acropole  et à un certain point reconnaissons les vestiges de la Fontaine sacrée : elle était dédiée à la nymphe Yale , la racine du nom de la ville grecque et romain vient d’elle. Avant d ’arriver à

l ’Acropole, on voit une première terrasse couverte de petites constructions en appareil polygonal.  le village polygonal – lesbien  (blocs de  rès poly onaux) typique d’Asie Mineur est peut être le premier emplacement  de la ville au moment de la fondation.

Dans la partie haute de l’Acropole, nous retrouvons la principale zone sacrée de la ville. Il y a le théâtre découvert en 1972, la chapelle que fut construite au XIème siècle et que aujourd’hui  ho spite un petit musée  où on voit dans l’abside le portrait de Parménide , une collection Le baisement d’un Temple probablement dédié à Athéna construit sur un mur plus ancien .

Autour des vestiges du temple se dressent ceux du Vieux Château  édifié avec les pierres et les moellons récupérés dans l’antique cité d ‘origine angevin.